Filet de Bar Sauvage poêlé

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Retour de pêche

Emmanuel Blin, charentais d’adoption et Chef du restaurant « Le Fâ » à l’hôtel Cordouan Thalazur Royan, fait la part belle aux produits de la mer. Découvrez cette semaine son filet de bar sauvage poêlé et sa tarte fine au comté, tomates cœur de bœuf et graines de courge.

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 4 filets de bar de 150 g
  • 10 cl d’huile d’olive
  • 300 g de tomates cœur de bœuf
  • 50 g de moutarde Savora (recette magique !)
  • 1 rouleau de pâte feuilletée
  • 50 g de comté
  • 20 g de graines de courge
  • Fleur de sel / poivre du moulin / sucre

La recette pas à pas

Tout d’abord, commencez par laver puis tailler les tomates en quartiers (6 morceaux).

Ensuite tapissez de tomates le fond d’un plat, assaisonnez, sel, poivre et sucre puis faites les sécher 40 minutes au four à 140°C.

Pendant ce temps, taillez la pate feuilletée en 4 rectangles puis faites les cuire au four 30 minutes à 170 °C.

Pour monter les tartes, déposez l’équivalent d’une cuillère de moutarde Savora sur la pâte chaude, ajoutez-y les tomates confites ainsi que quelques dés de comté, un filet d’huile d’olive et les graines de courge puis assaisonnez.

Pour finir, poêlez les filets de bar 7 minutes à la poêle coté peau. Après les 7 minutes, retournez, couvrez et laissez reposer 5 minutes.

Passez enfin les tartes fines 6 minutes au four à 180 °C.

Dressage du plat

Pour le dressage, déposez une tarte fine à la tomate sur l’assiette, disposez à côté le filet de bar poêlé, arrosez ensuite d’un trait d’huile d’olive puis saupoudrez le tout d’un peu de fleur de sel.

Le petit « + »

Ce plat se mariera parfaitement avec un Chablis.

Haptonomie périnatale, kezako ?

Haptonomie

Accueillir bébé par le toucher

Communiquer avec bébé lorsqu’il est encore bien au chaud dans le ventre de maman.

L’haptonomie, qu’est-ce que c’est ?

Caroline Bourre, l’ostéopathe de Thalazur Antibes, nous explique que « l’haptonomie est un accompagnement à la naissance qui trouve sa place autant pendant la grossesse que lors des premiers mois de vie de l’enfant.

Par le biais d’un toucher rassurant et confortant, il favorise les liens affectifs entre le papa, la maman et le bébé, dès le début de la grossesse. Il favorise le bien-être de la maman et renforce la place du papa comme pilier pour la famille.

L’haptonomie sert également pendant le travail lors de l’accouchement. Il prépare l’accueil du nouveau-né et valorise l’enfant en lui donnant une sécurité de base qui l’invite à l’autonomie. »

Un véritable rassemblement familial

Alors qu’il est parfois difficile pour le futur papa de trouver sa place et de s’investir autant que la maman lors de la grossesse, l’haptonomie lui offre une place de choix en réunissant toute la famille autour de ces moments précieux. Il se trouve même avantagé du fait de sa voix grave puisqu’elle est mieux transmise à travers la paroi du ventre et le liquide amniotique. Le fœtus est alors très attentif à la voix de son papa et commence dès lors à tisser des liens.

Déroulement d’une séance d’haptonomie

Tout d’abord, quand pratiquer l’haptonomie ? Selon l’ostéopathe Caroline Bourre « cet accompagnement se débute à partir du 4ème mois de grossesse.

Cet accompagnement se fait en couple et chaque séance dure environ 1h. » En effet, ces séances se pratiquent rarement en cours collectifs dans le but de privilégier et préserver ce moment d’intimité créé avec le bébé. L’expert qui vous accompagne vous indique les bons gestes à pratiquer sous forme de légères pressions sur le ventre de la maman. Elles sont accompagnées de paroles adressées au bébé, le tout l’invitant à répondre à son tour par des mouvements dans le ventre de sa mère vers les pressions exercées par la main qui communique avec lui. A ce moment là, il est possible de sentir le bébé venir se lover contre la main qui lui « parle ».

Aide à l’accouchement

Les séances d’haptonomie précédant l’accouchement apprennent à la future maman à mieux appréhender et comprendre ce moment. Le jour J, elle sera capable de visualiser le placement du bébé et comment celui-ci se frayera un chemin vers la sortie. L’haptonomie apprend également à la maman à reconnaître les contractions et au papa à effectuer des gestes pour la soulager et l’aider. Il pourra par exemple s’asseoir derrière elle en tailleur pour la prendre dans ses bras en effectuant un léger balancement de bercement tout en caressant son ventre. Cette action dans son ensemble aura pour conséquence de la détendre et de la rassurer. Les muscles du bas-ventre décontractés ajoutés aux caresses du ventre effectuées sciemment, auront pour effet de préparer et guider le bébé vers la sortie en le faisant, si nécessaire, changer de position.

Après la naissance

Après l’accouchement, une ou deux séances d’haptonomie seront recommandées (voire plus, jusqu’aux premiers pas de l’enfant, pour suivre son développement). L’accompagnement de cette relation entre les futurs parents et le bébé ne s’interrompt pas à la naissance.

Côté nouveau-né, elles ont vocation à l’aider à retrouver ses repères in utero désormais en tant que petit être unique. Mais aussi à consolider l’harmonie et la relation créée lors des premières séances.

Côté jeune maman, le but de ses séances est tout d’abord de l’aider à retrouver son corps et gérer cette nouvelle situation. Elles lui enseignent également les gestes quotidiens à adopter autour de bébé et elles préviennent le baby blues.

Booster votre système immunitaire cet hiver

cheveux

Coup de pouce aux défenses naturelles

Nous y sommes, l’automne, l’hiver, ces saisons où les virus refont leur apparition et circulent. C’est pourquoi, il est important d’adopter les bons réflexes alimentaires au quotidien pour renforcer efficacement notre système immunitaire et éviter que les maladies s’installent. Alors, quels sont les aliments à consommer et ceux à éviter ? Enfin, quelles sont les bonnes habitudes à adopter ? Suivez les conseils de Marion Aubert, diététicienne à la thalasso de Thalazur Cabourg.

Les aliments à éviter

Tout d’abord, il  convient d’éviter les aliments inflammatoires pour protéger le système immunitaire et aider l’organisme à s’adapter aux changements. Modérez donc votre consommation de :

  • Viandes rouges, charcuterie, abats
  • Féculents raffinés et/ou blancs (pain, pâtes, riz, semoule…)
  • Produits laitiers (yaourt, lait de vache…)
  • Sucre (gâteaux, pâtisseries, bonbons, sodas, alcool…)
  • Plats préparés (pizza, friands…)
  • Mauvaises graisses (friture, sauces, beurre, crème fraîche…)

Les aliments à privilégier

Au contraire, le régime anti-inflammatoire privilégie une alimentation quasi végétarienne. Consommez donc :

  • Légumes et fruits de saison et bio
  • Poissons blancs et maigres : cabillaud, merlan, lieu, raie, colin…
  • Huiles crues vierges de première pression à froid BIO
  • Graines oléagineuses : amandes, noix, noisettes et graines germées
  • Epices et herbes fraiches : cannelle, curry, thym, laurier, feuille de menthe, coriandre, persil, cerfeuil, ciboulette…
  • Céréales non raffinées (riz complet, quinoa, sarrasin, millet et les légumes secs)
  • Produits de la ruche : miel, propolis, pollen, gelée royale
  • Bien s’hydrater dans la journée

Les bonnes habitudes à prendre

  • Faire des cuissons douces (vapeur, bain marie et à l’étouffée)
  • Manger dans le calme et bien assis
  • Prendre le temps de mastiquer vos aliments
  • Faire une activité physique régulière selon vos capacités pour éliminer les toxines
  • Gérer son stress et bien dormir

Aussi, dès le matin, optez pour un smoothie maison à base d’antioxydants. En effet, notez qu’un smoothie remplace votre fruit du petit-déjeuner, c’est une recette tout-en-un ! En effet, c’est rapide, délicieux, efficace, riche en vitamines A, B, C…, riches en minéraux, potassium, magnésium…et en oméga 3, voici donc une idée recette pour laquelle il vous faut :

  • Jus de carottes (variez avec jus de tomate…)
  • Concombre (variez avec la courgette, poivron…)
  • Banane (variez avec kiwis, pomme…)
  • Jus de citron
  • Graines de lin 2 cuillères à soupe (trempées toute la nuit)

Mixez maintenant le tout au blinder et dégustez !

Le petit « + »

Pour aller plus loin, vous pouvez également prendre des compléments alimentaires comme la vitamine D, la spiruline, le magnésium ou la levure de bière.

 

Vous avez désormais toutes les clés en main pour affronter l’hiver sans passer par la case nez rouge !

 

La châtaigne

Châtaigne

Châtaigne : star de l’automne

Chaque mois, Marion Aubert, Diététicienne à la thalasso de Thalazur Cabourg décortique pour vous un produit phare de saison. Attention ça pique : zoom sur la châtaigne !

Le saviez-vous ?

Les fruits oléagineux sont pourvus de coque, pour la châtaigne, on l’appelle la bogue.

Composition et bienfaits de la châtaigne :

La châtaigne contient plus d’amidon et moins d’huile que les autres fruits oléagineux. Une fois cuite, elle est plus calorique que certains féculents (pomme de terre, patate douce, lentilles, flageolets…). On estime en effet que 100 g de châtaignes apportent 133 kcal (cuit à l’eau) à 210 kcal (grillée). On explique ce total calorique par une importante teneur en amidon, un sucre complexe qui fournit beaucoup d’énergie.

 

Ce fruit à coque fait partie des fruits les plus riches en Potassium. Ce minéral régule l’équilibre ionique cellulaire. Il intervient dans la contraction musculaire et cardiaque.

Le cuivre et le manganèse participent à l’entretien du squelette, stimule le système immunitaire, participe à la synthèse des hormones…

Par l’importante présence de fibres, la châtaigne évite la constipation, diminue les irritations, les risques de cancer du côlon et favorise l’élimination du cholestérol.

C’est une bonne source en Vitamine B6, régulatrice et constructive des tissus.

La vitamine B9 présente est antianémique, essentielle au bon fonctionnement du système nerveux et contribue à la réduction de fatigue.

Les vitamines C et E, des antioxydants, contribuent aussi à être en pleine forme.

Ce fruit oléagineux, à prendre occasionnellement, ne contient pas de gluten.

On peut obtenir de la châtaigne une farine sans gluten pour remplacer les farines de blé, d’orge, d’avoine ou de seigle.

 

Vous savez désormais tout sur la châtaigne, ce fruit que l’on trouve partout lorsque l’on se promène en forêt. Ça nous donne envie d’aller se balader tout ça… Allez hop, on met les bottes !

La mer et ses bienfaits

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Les secrets santé de la mer

Très concentrée en oligo-éléments et en sels minéraux, l’eau de mer est reconnue depuis l’Antiquité pour ses vertus thérapeutiques sur le corps et l’esprit. Mais savez-vous quels en sont vraiment les bienfaits et comment en profiter ?

Les bienfaits de la mer et d’un environnement marin

Vitalité. Tout d’abord, l’air salin, du bord de mer donc, comme l’eau de mer elle-même sont très appréciables pour la santé. Ils sont riches en ions négatifs (entre autres) de potassium, de magnésium et de calcium. A leur contact, les sels minéraux qu’ils contiennent vont alors pénétrer notre peau et se diffuser dans tout notre organisme. Le calcium va agir sur nos os et le magnésium et le potassium vont régénérer nos cellules musculaires. Ce phénomène est accentué à mesure que l’eau est chaude car nos pores se dilatent et facilitent l’absorption de l’eau, c’est le principe de la thalassothérapie.

Apaisement et détente. L’environnement marin est à lui seul un moyen d’apaisement car il cumule les facteurs de détente. Sur la plage (le bruit des vagues, l’air chargé en soufre, les embruns) ou dans l’eau (sensation de flottaison, ballottement des vagues, actifs marins), la mer est un véritable anti-stress naturel.

Drainage et belle peau. Le sel contenu dans l’eau et dans l’air comme le sable sous nos pieds agissent comme des exfoliants pour notre peau. Cette combinaison d’actifs va gommer les cellules mortes et revitaliser notre épiderme pour une peau douce et lisse. On constate d’ailleurs toujours qu’on a meilleure mine après un bain de mer ou une balade sur la plage, n’est-ce pas ? Si vous optez pour un petit bain (pas seulement les chevilles, mais jusqu’au cou !) vous vous offrirez un drainage lymphatique maison. En effet, sans vous en rendre compte, le frottement de l’eau, beaucoup plus fort que celui de l’air, exercera comme un massage sur votre peau et agira donc positivement sur votre circulation sanguine. Ce sera également efficace contre les problèmes de cellulite, que demande le peuple ?

Comment en profiter

Bains, balades et sport. La première façon d’en profiter est bien sur de s’y baigner. Un quart d’heure de trempette suffisent à emmagasiner les bienfaits de l’eau de mer. Vous accentuerez ces bienfaits en pratiquant le longe-côte par exemple, une activité sportive en eau de mer qui consiste à marcher et à effectuer des exercices avec l’eau à mi cuisses, ou au niveau de la taille pour encore plus de difficulté, mais aussi plus de résultats. Bonne fatigue assurée ! Hors période estivale pour les plus frileux, une marche les pieds dans l’eau ou juste sur le sable sera déjà très revitalisante, ne serait-ce qu’en respirant à pleins poumons l’air salin. Marchez pieds nus dans le sable, vous activerez votre retour veineux et musclerez vos jambes. Sinon, pour les plus téméraires, une combinaison épaisse et le tour est joué, c’est baignade toute l’année !

Et si je n’habite pas près de la mer ?

Si vous n’habitez pas à proximité de la mer, vous pouvez aussi la mettre dans votre assiette ! Tous les poissons, coquillages et crustacés contiennent des acides gras (qui luttent contre le mauvais cholestérol), du calcium, des vitamines (B12 et D) et de l’iode. Dernière solution : faites-vous une petite virée sur les côtes ! Vous pourrez aussi vous laisser tenter par un séjour en thalassothérapie, où votre bien-être sera confié aux mains d’experts.